Flamanville Le réacteur nucléaire EPR

par Pierre-Yves Lautrou

© Ludovic/Réa


Les grands chantiers, dans la presqu'île du Cotentin, on connaît! Après plusieurs décennies ininterrompues de travaux - l'usine de la Cogema, la centrale nucléaire de Flamanville - le bout du monde bas-normand attendait avec anxiété une nouvelle décision d'aménagement, indispensable pour maintenir à flot une région en grande difficulté. Une fois de plus, l'espoir est venu du nucléaire: en octobre 2004, EDF a annoncé la construction, à Flamanville, du premier réacteur nucléaire nouvelle génération à eau pressurisée, l'EPR, plus sûr et moins polluant, selon l'électricien. Un projet qui devrait générer, d'après ses partisans, quelque 1 500 emplois jusqu'à sa mise en service, en 2012, 350 ensuite. Du pain bénit pour les élus locaux, qui se sont battus comme de beaux diables pour continuer à profiter de cette manne dans une région acquise au nucléaire. Seuls les écologistes s'opposent au projet. Selon Greenpeace, «l'EPR est une technologie du passé et une vision dépassée».

 

Début des travaux: 2007.
Mise en service: 2012.
Coût: 3 milliards d'euros.

 

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